Dogs, livre… et musique !

Camarade Internaute, bien le bonjour !

Comme vous le savez sans doute si vous consultez régulièrement ce blog, mon roman Dogs ressortira très bientôt en édition physique. Sûrement avant la fin de l’été, chez les éditions Ethen.

De fait, depuis le mois de juin, la préparation de sa publication occupe une bonne partie de mon temps “libre” parce qu’évidemment je ne pouvais pas me résoudre à ressortir l’ouvrage de façon simple et traditionnelle. Si Dogs devait ressortir, alors il était clair pour moi que je devais en proposer une expérience différente. Je me suis donc décidé à “pousser les curseurs” un peu plus loin. Par conséquent, pas d’autre choix que d’adapter mon emploi du temps… et mettre en suspend pendant quelques semaines la production de “Official Two” ; ce qui n’est pas forcément un mal puisque j’allais bientôt achever la première moitié de l’écriture et qu’en général, à ce stade-là, un break s’avère souvent assez bénéfique (s’il ne dure pas trop longtemps, ce qui ne sera pas le cas). Mais qu’importe, je m’arme donc de patience, et vous aussi j’espère, pendant que je tâche de préparer au mieux cette nouvelle Doguerie. Car pour une nouvelle édition, on peut donc parler ici de “vraie nouveauté”, en tous cas bien au-delà d’une basique seconde édition…

Pourquoi ça ? Et bien parce que :

D’abord, le texte est maintenant plus long – dix pourcent de contenu additionnel inédit, soit un livre épais de grosso modo 415 pages. Plus long mais aussi, et surtout, remanié. Pas en profondeur certes, mais par touches diffuses, efficaces, subtiles je pense. Ainsi, certains éléments narratifs s’imbriquent mieux dans la trame générale du roman et quelques idées devraient même surprendre les premiers lecteurs, si bien entendu ils ont le courage de relire le livre. La partie finale a été prolongée et approfondie pour ne laisser place à aucune suite potentielle. En cela, le récit actuel se veut plus cohérent avec le scénario de long métrage dont j’avais fait l’adaptation plus tôt (avant même d’envisager de faire rééditer le livre). Je peux donc le dire clairement aujourd’hui : au contraire de ce que j’avais envisagé au départ, c’est-à-dire après la première édition du livre, je n’écrirai pas de tome 2 de Dogs ; c’est une certitude. Car pour moi, avec cette nouvelle conclusion, l’histoire de Donatello Minaï est désormais achevée et accomplie. En outre, je ne vois pas l’intérêt d’user le concept avec d’éventuelles déclinaisons, même si c’est toujours potentiellement plaisant pour le lecteur séduit. Pour autant, l’adaptation en long métrage animé de cette version de Dogs est toujours d’actualité mais elle s’articule autour des mêmes personnages et des mêmes arcs que ceux du roman. Quant à l’écriture, j’ai d’autres projets plus ambitieux que de rédiger une suite à Dogs, mais ça j’en parlerai plus tard…

Ensuite, et c’est à ce propos que j’ai besoin le plus de “temps libre”, le livre va s’accompagner d’un traitement sonore original. Une sorte de mini-album qui a pour vocation, entre autre, d’ambiancer la lecture du livre. Ambiancer mais pas seulement cependant : j’aime me dire que certains lecteurs préféreront écouter la musique après une session de lecture, pour mieux s’imprégner du texte par exemple, ou alors le contraire, écouter la musique avant de lire le roman, afin de se “mettre dans une ambiance spécifique”. Ce que je tiens à souligner, c’est que la musique n’a rien d’essentiel à la compréhension du livre. Mais elle permet, ou peut permettre, d’en vivre une expérience différente, unique…

Pour cette “bande originale”, j’avais envisagé au départ une musique “basique”, orientée electro-lounge. Bien entendu, après quelques tâtonnements, je n’ai pu que dévier de ce premier choix. Et la musique de Dogs se veut donc plus accessible que mes albums habituels, certes, néanmoins elle requiert un effort certain pour être “saisie”. Je ne suis pas certain qu’elle soit la plus adaptée pour jouer ce rôle de fond sonore pendant une lecture de roman mais je me dis que c’est comme ça, je l’ai “sentie” comme ça. Et je veux croire qu’elle plaira aux lecteurs aventuriers ainsi qu’aux auditeurs initiés à mes disques. Dans tous les cas, c’est une musique que j’ai adoré produire, surtout parce que je ne me suis limité par aucun format ou genre spécifique… et que j’ai eu l’impression de me renouveler de façon intéressante, ou disons logique. Les 3 titres lorgnent vers les 10 minutes et passent sans honte d’une base symphonique à des envolées jazzy ou électro. De plus, et bien qu’à ce jour je n’ai pas encore fini la production de cet album, ça faisait longtemps que je n’avais pas avancé aussi vite ; la musique de Dogs aura nécessité approximativement deux mois de boulot. Pour un album de 30 minutes à peu près, je dois dire que ça me satisfait. On est loin des 4 ans de AM ou des un an et demi de Official One. Dans quelques jours, je pourrais donc reprendre Official Two.

Couverture de Dogs – Music for the Novel

Autre nouveauté : l’artwork. Après la conception graphique de la couverture d’Official One, intégralement réalisée en image de synthèse, j’ai voulu aller plus loin dans la rendu visuel. Surtout que la première couverture ne m’avait jamais vraiment convaincu – trop dark, trop bidouillée et trop limitée finalement parce que pas assez parlante. La preuve ci-dessous :

La première couv de Dogs.

Donc on recommence et en avant Blender ! L’idée de départ était de simplifier la composition de l’image, de synthétiser un maximum (c’est le cas de le dire), et de tisser un lien symbolique (par une chaîne, du coup) avec le lecteur. Je dois préciser que l’aide et les conseils de Daniel Robichon auront été indispensables à la bonne réalisation de cette image. Daniel a travaillé la plupart des textures visibles et il a également mis en place le dispositif d’éclairage de la scène, sans parler de tous les tips utiles qu’il m’aura transmis. Petit a-parté à propos de Daniel : si vous êtes gamer (et même si vous ne l’êtes pas), vous serez sûrement heureux de découvrir, en décembre prochain, le jeu vidéo Phoenix Point, développé par le studio Snapshot Games, au sein duquel Daniel s’occupe du texturing et des éclairages également. Pour revenir à nos moutons, ou à nos Dogs plutôt, l’artwork de ce livre m’encourage à travailler le plus tôt possible sur l’adaptation en animé de Dogs. Le rendu me semble vraiment intéressant… N’est-ce pas ? Blender, c’est puissant.

Enfin, quelques mots sur la maison d’édition qui publie Dogs. Les Éditions Ethen, donc, une toute jeune société créée par le très motivé et compétent Sylvain Yardin. Je suis ravi de travailler avec eux et de voir à quel point ils se démènent pour soutenir leurs livres et leurs auteurs. Merci à eux tous, c’est un plaisir ! Et merci aussi à Jérôme Ruffier, qui m’a orienté vers ce nouvel Ethen, si je peux me permettre ce jeu de mots trop facile. Son nouveau livre doit sortir dans quelques jours, il s’agit du tome 2 de Pinacothèque Mercantile et Moraliste du Zombie.

La date de sortie de Dogs sera bientôt annoncée. Et avec : tout un tas de nouveaux posts en relation avec le livre et la musique.

À bientôt !

Guillaume, le 25/08/2019.

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