Bonjour !
Ci-dessous, la chronique 5 étoiles d’Official One qui vient de paraître dans le dernier numéro (le 97) de l’excellent Highlands Magazine. Remerciements chaleureux à Didier Gonzalez ainsi qu’à l’auteure de l’article, Catherine Codridex !
Voilà un Ep (Official One) qui nous claque un sourire dès les premières notes entendues. Un bon rock progressif mélodique à la PORCUPINE TREE et des plages planates à la PINK FLOYD. Deux titres longs, June et One Glove, deux titres plus courts, Doppelgänger’s Time et The Pattern, mais toujours riches et inventifs.
C’est le groupe bordelais ThE ODD GALLANT qui régale. Guillaume CAZENAVE aux guitares, claviers et chant, Pierre-Yves Marani aux guitares, N. EDRUDT à la batterie, Rémy CAZENAVE à la basse et deux invités au chant, Edward SNOWDEN et Nathanael Cazenave Bonnefleur.
Guillaume, qui est à la tête du projet, décrit cet Ep comme le premier d’une série de petits albums créés et produits sans pression et en totale liberté artistique. Le plus est que l’auditeur en profite pleinement. Il ressent le plaisir qu’à ce groupe à jouer sans se prendre la tête. Mais ne pas en déduire que les compositions sont simplettes. Bien au contraire, plusieurs écoutes et toujours un petit détail qui a échappé et qui attire enfin notre attention. June attaque avec une musique qui se ballade entre rock progressif moderne et des influences post-rock. Rythmique hypnotique, guitares en soli et claviers planants. Tout y est. La seconde partie se découvre plus aventureuse entre chants colériques et ambiances éthérées. La puissance monte avec des cercles dynamiques. Superbement réalisé et interprété, dix minutes jouissives. Doppelgänger’s Time et The Pattern nous sortent de notre zone de confort et se montrent plus audacieux. Les titres se divisent en deux parties distinctes, en deux ambiances qui s’opposent. Belles incrustations de la guitare qui se montre câline. Le chant se remarque avec un dosage, une utilisation judicieuse. Il varie et dégage de belles émotions. Puis des breaks cassent la progression et créent de la rébellion. Sans être échevelé, le rythme n’en demeure pas moins soutenu. Parfois il se teinte de jazz (The Pattern). Les amateurs d’arrangements ciselés et puissants se régaleront du dernier morceau One Glove. Musique d’évasion, de rêverie, toujours en mouvement, fluide et dont il est facile de s’imprégner. Musique qui sollicite notre imagination. Juste un petit truc de quatre morceaux dont il est impossible de se lasser, d’ailleurs il tourne en boucle… Quand est-ce qu’arrive son petit frère ?
(*****) Catherine CODRIDEX.